Quelques réflexions

que vous ne trouverez pas dans votre journal...

1. Emplacement
2. Autorisations
3. Caractéristiques techniques
4. Démantèlement
5. Aspects financiers
6. Une éolienne "citoyenne"
7. Les prédateurs
8. Niveau sonore: réaliste ?
9. Conclusions
10. Autres articles sur ce sujet

Les éoliennes transforment nos paysages naturels en zone industrielle et se multiplient dans nos campagnes, les agriculteurs commencent à en réaliser les nuisances.
On serait bien naïf de croire que c'est l'écologie qui motive les sociétés à en installer et nos dirigeants à leur attribuer des subsides. Suivez l'argent...



La presse nous manipule et vante les avantages de l'éolien, mais parle très peu des nuisances et des questions financières.
Comme on le verra plus loin, une éolienne est surtout une énorme source de profit pour leurs propriétaires et pour l'État au détriment des consommateurs et de l'agriculture familiale.
Voyons d'abord des données concrètes mal connues.

1. Emplacement
Des conditions strictes ont été imposées par la Région wallonne en ce qui concerne l'emplacement et les nuisances. Les machines doivent être groupées et à une distance des habitations déterminée en fonction de leur hauteur (environ 750 m). Dans certains sites historiques ou naturels, on ne peut pas en installer.
Beaucoup plus floues sont les exigences sur la remise en état du terrain en fin de vie (environ 20 ans).

2. Autorisations
À partir de 3 MW, la Région exige un permis dit "unique" avec étude d'incidence, réunions d'information, enquête publique, et possibilité de recours.
Le promoteur doit aussi obtenir plusieurs autorisations comme par exemple celles de la Défense et des Voies aériennes.

3. Caractéristiques techniques d'une éolienne actuelle (3 MW)
La hauteur du mât est généralement de 120 m avec des pales de 60 m, ce qui fait donc 180 m en haut de pale. C'est presque le double de la hauteur de la citadelle de Namur (100 m) et plus de la moitié de la Tour Eifel (325 m).
Les chiffres qui suivent sont une estimation

Énergie fournie
Elle pourra alimenter 1 788 ménages, ce qui semble énorme. Mais cela ne correspond qu'à une fois et demie l'énergie que consomme (en mazout et à pleine puissance) un seul camion semi-remorque. Et il faudrait 3 000 de ces éoliennes pour produire l'équivalent de ce que délivre la centrale nucléaire de Tihange.
Voici le détail du calcul:
Le vent n'étant pas constant, il faut diviser par 4,2 la puissance de la machine pour trouver sa puissance moyenne.
Elle est donc de 3 000 / 4,2 = 714 kW.
En un an, elle aura fourni 714 x 24 x 365 = 6.254.640 kWh.
En supposant 3 500 kWh de consommation annuelle par ménage, on trouve qu'elle répondra aux besoins de 6.254.640 / 3 500 = 1 787 ménages.

La puissance du moteur d'un camion semi-remorque est de 300 CV, soit 220 kW. Avec un rendement (optimiste) de 45 %, il consomme 490 kW à comparer aux 710 kW de l'éolienne.

Le centrale de Tihange produit environ 20 000 milliards de kWh par an.
20 000 000 000 000 / 6.254.640 = 3 197 éoliennes.

Socle de béton
Son diamètre est d'environ 20 m donc une surface de 300 m2 environ.
Un volume de 300 x 2,5 = 750 m3 de béton pèse 1 875 tonnes.
Il faudra des centaines de mouvements de camions pour évacuer les terres, apporter le béton puis les pièces.

4. Démantèlement
En fin d'exploitation (15 à 20 ans), le propriétaire de l'éolienne devra remettre le terrain en état mais chez nous seulement sur une profondeur ''permettant le bon exercice des pratiques agricoles''. (la plus grande partie du béton peut rester en place !). Une provision doit être constituée et son montant sera mentionné dans la demande de permis, mais fixé par estimation, donc sans devis d'une entreprise. Le cadre de référence de la Région wallonne dit: ''L’exploitant d’une éolienne est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site à la fin de l’exploitation''. Un montant de 80.000 € est suggéré dans la brochure '' Le développement éolien en Wallonie mais aucun calcul sérieux du coût du démantèlement et du recyclage n'est disponible. En France, un estimation dépasse les 400.000 € (source: Le scandale du démantèlement des éoliennes)
La manière dont cette caution est constituée peut être une somme inscrite au bilan de la société (quid en cas de faillite qui peut être organisée ?) ou bien une garantie bancaire bloquée (ce qui la bonne solution à condition de la réindexer régulièrement).

Seul, le mât en acier peut-être fondu et recyclé. L'équipement électrique comporte toutes sortes de composants dont certains ne sont ni sains ni recyclables.
Le pire, ce sont les pales de plus de 50 m, en plastique spécial. Aux USA, on les enterre, en Allemagne, on les envoie dans des décharges africaines. Elles doivent être sciées sur place, puis transportées dans un centre adéquat pour être broyées. Les résidus peuvent alimenter le feu des cimenteries (avec fumées polluantes à filtrer) ou être recyclés en matériaux plastiques. Tout cela a un coût, jamais mentionné.
La meilleure astuce est de remplacer les pièces trop usées et de revendre toute la machine à un pays du tiers-monde.

5. Aspects financiers (estimation personnelle)
Il est très difficile de trouver des données officielles à ce sujet, on ne peut donc faire que des estimations.
Une éolienne de 3 MW coûte environ 2,1 millions d'euros (700.000 €/MW) auxquels il faut ajouter plus d'un demi million de frais d'installation.
L'électricité produite sera vendue au prix du marché en haute tension qui, en 2020 valait environ en moyenne 4,5 centimes le kWh (45 € le MWh), est monté à 8 en septembre 2024. Avec l'arrêt de centrales nucléaires, on prévoit 9,6 centimes en 2025 . Source: CREG (Endex Power BE base M+1 et Q+1). Se rappeler que le kWh nucléaire ne coûte que 4 centimes au producteur, bien moins que l'éolien, mais le prix de vente est imposé par l'UE pour ne pas ruiner l'industrie allemande, privée du courant bon marché d'origine nucléaire.
Le prix de l'électicité aux consommateurs a doublé depuis 2022 à cause de l'arrêt de centrales nucléaires, du refus de l'UE d'acheter du gaz russe (mais l'achète plus cher revendu par d'autres pays), de l'augmentation de la demande et de la spéculation. Pendant ce temps, les USA continuent à acheter du gaz russe et nous vendent leur gaz de schiste bien plus cher...

Recette brute annuelle possible:
6.254.640 kWh x 0,09 €/kWh = 562.917 € dont il faut déduire environ 60 000 € de frais. Ceci n'est qu'une moyenne, vu que le prix d'achat varie en fonction de la demande.
La recette nette s'obtient en déduisant le remboursement annuel du prêt en 20 ans et les frais d'entretien, au total environ 300.000 €. Resteraient donc environ 250.000 €.
L'exploitation d'une éolienne devient une mine d'or aux frais des consommateurs, ce que cache la presse. La Commission européenne a fini par s'en apercevoir et a fixé un plafond à 18 centimes/kWh (180 euros par megawattheure). La différence entre ce niveau et le prix de gros du marché doit être récupérée par les États pour être redistribuée aux ménages et aux entreprises. En octobre 2021, la ministre écolo française Pompili annonce que le kWh éolien a baissé à 6 centimes, mais ne dit pas qu'il faut y ajouter le coût des nouvelles lignes à haute tension, de celui des centrales au gaz qui tournent à vide quand il y a du vent, et ignore les milliards de subsides à charge des consommateurs et des contribuables.
Une étude détaillée est publiée sur le site Énergie plus.
Ainsi, l'investissement est remboursé rapidement et l'affaire devient une mine d'or puisque le prix de gros de l'électricité augmente avec celui du gaz qui remplacera en Europe l'énergie nucléaire. En effet, les trois quarts du temps, l'électricité sera produite à partir de gaz puisqu'une éolienne ne fournit de l'énergie qu'en moyenne un quart du temps.
De plus, non seulement nous l'achetons à des pays peu soucieux de démocratie (comme l'Azerbaïdjan et le Qatar), ou du gaz de schiste américain bien plus cher et responsable de désastres écologiques. Pire: en cas de désaccord politique, nous permettrons aux pays producteurs de nous faire chanter comme cela s'est produit en 1973, ou alors nos dirigeants déciderons d'acheter ailleurs beaucoup plus cher. Il s'agit là d'un grave abandon d'indépendance et de souveraineté nationale.

6. Une éolienne "citoyenne"
D'après les normes de la Région, 24,9% des parts peuvent être vendues à la commune et encore autant à une association de citoyens.
Ceux qui songeraient à y investir feraient bien de bien s'informer car en matière de finances de mauvaises surprises sont toujours à craindre. C'est un placement à risque et c'est obligatoirement mentionné sur les descriptions. Ainsi les coopérateurs de Enercoop ont tout perdu. La rentabilité actuelle varie entre 3 et 6 % et pourrait diminuer à l'avenir (voir article RTBF).

Il ne faut pas oublier que les souscripteurs n'auront que peu d'influence dans les décisions de gestion et la répartition des bénéfices puisqu'ils seront actionaires minoritaires. De plus, quand le vent sera faible (moins de 5 Beaufort) le gaz qui alimentera les centrales d'appoint (à construire et à financer par votre facture) sera acheté à des pays qui sont loins de respecter la démocratie. C'est principalement le Qatar, principal financier du terrorisme islamique, et dont le régime a les caractéristiques de l'extrême-droite et ne respecte pas les droits de la femme.

D'autre part, comme il a trahi les propriétaires de panneaux solaires, l'État pourrait "découvrir" que les bénéfices des propriétaires d'éoliennes sont exagérés au détriment des consommateurs. Il déciderait soit de les taxer davantage, soit de réduire, voire supprimer, l'attribution de certificats verts.
Il faut toutefois reconnaître que ceci est peu vraisemblable vu l'efficacité des réseaux d'influence de ces sociétés, car les sommes en jeu sont faramineuses.

7. Les prédateurs
Les communes se sont vite rendu compte de la rentabilité phénoménale des éoliennes et les taxent (15 000 € par an environ chacune).
De même, les bénéfices des sociétés qui exploitent des éoliennes sont imposés par l'État à raison de 25 %, et il perçoit ainsi environ 160 000 € chaque année par éolienne amortie !
Une bonne partie du montant facturé aux consommateurs à titre de "contribution à l'énergie verte" est donc détourné par les pouvoirs publics qui l'utilisent pour n'importe quel besoin. Cela s'appelle de l'abus de confiance avec la complicité de la presse, mais après l'intense campagne en faveur du climat, la population est prête à accepter aveuglément tous les sacrifices demandés par cette nouvelle religion.

Mais ce n'est pas tout: la presse déplore la "bulle photovoltaïque" de 2 milliards causée par les certificats verts l'attribuant aux seuls détenteurs de panneaux solaires, sans dire qu'une bonne part, qui ira croissant, revient aux éoliennes. C'est cacher que plus aucune prime ne sera accordée au solaire et qu'en plus leurs possesseurs seront taxés.
On nous explique qu'il est injuste que les détenteurs de panneaux utilisent le réseau sans le financer. Mais on trouve normal que les propriétaires de coûteuses voitures électriques utilisent le réseau routier en ne payant qu'une taxe dérisoire et surtout échappent aux importantes taxes sur le carburant. Pourtant, si on arrête le nucléaire, l'électricité sera fournie en majorité par des centrales au gaz tout aussi polluant.

Pourquoi ne plus encourager l'énergie solaire chez les particuliers ?
Une explication: l'électricité qu'ils produisent, ils ne l'achètent pas aux intercommunales et donc cela réduit les dividendes versés aux communes. Les éoliennes, par contre, rapportent des taxes énormes.
Le fait qu'elles enrichissent des sociétés filiales de multinationales au détriment des simples citoyens n'entre apparemment pas en ligne de compte.

8. Niveau sonore: réaliste ?
L'intensité d'un son est donnée en décibels (dB) mais les constructeurs d'appareils doivent la spécifier en décibels A ou dB (A).
Le dB (A) est une variante inventée en 1936 pour la conception des amplificateurs de téléphonie et pas pour la santé. La valeur en dB (A) tient compte du fait que l'oreille humaine est moins sensible aux sons très graves ou très aigus, ce qui réduit fortement le chiffre annoncé.
Elle a pourtant été reprise dans la directive de l'Union européenne "mesure et gestion des bruits environnementaux". Plus d'infos sur le db (A) dans Wikipedia

9. Conclusions

10. Autres articles:
En retour des millions d'euros de subsides reçus de l'État "pour garantir la pluralité d'opinion", la grande presse (qui n'est donc pas libre, mais soudoyée) fait la promotion des éoliennes. Elle ne mentionne jamais le prix du courant fourni et censure les propos défavorables. Vous trouverez ci-dessous des informations que vous ne trouverez que dans l'internet, et souvent dans des sites pour cela qualifiés de "sulfureux" par les journalistes serviles.

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