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Noville-sur-Mehaigne | ||||||||||
Description des autres villages
Aische Bolinne Boneffe Branchon Dhuy Éghezée Hanret Leuze Liernu Longchamps Mehaigne St-Germain Taviers Upigny Waret |
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Situation géographique | |||||||||||
Commune anciennement située dans la Province de Brabant, Noville s'étend des 2 côtés de la chaussée de Louvain et couvre 706 ha (superficie identique à celle de St-Germain). Le territoire de Noville appartient au bassin de la Meuse et est arrosé par la Mehaigne, la Visoule, le Nachaux et le Renisse. Ces ruisseaux entretenaient jadis une humidité qui était parfois source de maladie.
La Mehaigne qui vient du village du même nom, baigne l'Orneau ainsi que le Château Certa et active son moulin, la Visoule est presque constamment à sec.
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Evolution de la population | |||||||||||
Les habitants sont appelés les Novillois 1784: 561 habitants 1801: 635 1846: 796 1910: 769 1961: 688 1976: 580 1989: 640 1992: 640 2000: 689 2007: 790
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Industries et commerces | |||||||||||
Les recensements des 19e et 20e S. ne mentionnent aucune activité industrielle à Noville-sur-Mehaigne dont la principale activité est l'agriculture. Sur 706ha de superficie cadastrale, 671 étaient consacrés à l'agriculture en 1834, 661 en 1866, 575 en 1929, 615 en 1950 et 589 en 1959. Le nombre d'exploitations agricoles est allé en augmentant: il passe de 158 en 1846 à 200 en 1959, tandis que le nombre de personnes occupées dans l'agriculture va en décroissant: de 240 en 1846, il passe à 218 en 1895, 149 en 1929 et 99 en 1950.
Au début du XXe siècle, les commerces les mieux représentés à Noville étaient les cafés (déclarés ou non) où l'on buvait "une petite ou une grande goutte". Les bières n'y furent vendues qu'à partir de 1930. Les clients étaient du quarteron des voyageurs de passage qui empruntaient le train. La gare aujourd'hui est devenue une habitation, les rails ont été remplacés par un chemin asphalté, le RAVeL.
Aujourd'hui, quelques médecins et commerçants se sont installés à Noville, ainsi qu'une firme pharmaceutique, Certa.
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Associations | |||||||||||
Sportives: Noville Espoir (balle pelote), | |||||||||||
Histoire | |||||||||||
Noville est délimité au nord par une des plus importantes voies romaines: la chaussée qui allait de Bavay à Cologne via Gembloux, Tongres, Maastricht. Des découvertes ont été faites le long de celle-ci, dont la Tombe d'Hottomont, butte de terre recouverte d'arbres où un général, Othon, serait enterré.
Noville - Neuve Ville - fit partie de la Province de Brabant jusqu'en 1976 et fut racheté par la Province de Namur, commune d'Éghezée, lors de la fusion des communes au 01 /01 /77. Sous l'Ancien Régime, Noville-sur-Mehaigne appartenait au comté de Namur et faisait partie de la mairie du Feix. En 1283, Robert, fils de Jean de Noville, avait vendu sa terre au comte de Namur, Guy de Dampierre. Depuis lors, les comtes y possédaient tous les droits seigneuriaux et toute la justice, sauf les droits sur le moulin banal que l'ancien propriétaire avait conservés. Le comte avait en outre à Noville, 43 bonniers de terre dont une partie provenait de l'abbaye de Floreffe, à qui il versait an-nuellement, une redevance de 52 muids. Au 14eS., la famille Bureal de Juppleau tenait à Noville 3 fiefs relevant du comte de Namur: le fief de la Motte avec un manoir et ses dépendances, une brasserie et taverne et le moulin banal; un quatrième fief d'une contenance de 12 bonniers était tenu par Arnould, fils de H. de Rogerées. Le fief de la Motte passa successivement à Guillaume de Spontin (1445) et à ses descendants, Guillaume du Cerf (1484), Michel du Cerf (1499), Catherine du Cerf (1532). A la fin du 16e S., le fief fut saisi par la veuve de F. de Corswarem. En 1610, il fut vendu à Jean Marotte, seigneur d'Yernée qui devint seigneur hautain de Noville en 1629. En 1681, J.-F. Marotte céda la seigneurie hautaine à F.-M. de Jamblinne dont les successeurs restèrent seigneurs hautains jusqu'en 1782. La paroisse.
Jadis, l'église faisait partie du doyenné d'Hanret comme toutes les églises des alentours. Le concordat en fit une succursale de la cure de Perwez. L'église fut reconstruite en 1868. Elle est de style néoclassique et est pourvue de 2 clochetons.
Les chapelles
Le château CERTA
Le moulin
Le moulin date en partie du 18e S. et appartenait aux Jamblinne de Meux. Le dernier meunier fut Léon Lehutois(1952). Durant la guerre 4O-45, la roue à aubes fut encore utilisée pour pallier le manque de combustible du moteur qui y avait été installé pour entraîner les rouages. Les meules étaient logées à l'étage ainsi que les trémies munies d'une sonnette pour prévenir le meunier lorsqu'il devait remettre du grain. Situé aux abords de la chaussée de Louvain, le moulin a gardé sa roue à aubes, protégée dans une cour carrée en briques attenante au logis. Elle est surmontée d'un clocheton, ce qui est rare. A l'intérieur de celui-ci sont précieusement gardés les grands rouages en fonte. Les fermes
La ferme de la Haute Aveine
La ferme Soldy
La gare. | |||||||||||
Les informations qui précèdent ont été publiées dans le numéro 14 (septembre 91) du périodique "Éghezée et Vous". Elles sont reproduites ici avec l'aimable autorisation de l'éditeur.
Toutefois quelques données périmées ont été supprimées ou mises à jour par nous. |
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