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Liernu | ||||||||||
Description des autres villages
Aische Bolinne Boneffe Branchon Dhuy Éghezée Hanret Leuze Longchamps Mehaigne Noville St-Germain Taviers Upigny Waret |
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Situation géographique | |||||||||||
Le village de Liernu est situé au Nord-Ouest de l'entité d'Éghezée et est divisé en deux par l'autoroute E 411.
D'une superficie de 623 ha, Liernu a une forme bien caractéristique : celle d'une main à demi-fermée dont l'index et le majeur indiquent le nord.
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Evolution de la population | |||||||||||
Les habitants sont appelés les Liernusiens 1784: 303 1846: 789 1910: 773 1961: 492 1976: 506 1989: 602 1992: 641 2000: 749 2007: 822
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Industries et commerces | |||||||||||
Les grandes fermes d'autrefois qui ont conservé jusqu'aujourd'hui leurs bâtiments des 18e et 19e S. (ferme de la Natoye, ancien siège de la seigneurie; ferme de la Cour, siège de la Cour foncière Sainte-Gertrude; ferme de la Rigauderie; ferme du Moulin, fin 18e S.; ferme du Vert-Bois, début 19e S.) témoignent de la vocation et de la tradition agricoles de la localité. Les chiffres des recensements le confirment: 138 exploitations agricoles en 1846 (280 personnes), 168 en 1895 (336 personnes), 122 en 1929 (244 personnes), 139 en 1950 (157 personnes) et 126 exploitations en 1959.
Avec Boneffe, Liernu est le village de l'entité où l'activité industrielle est la plus réduite. On y trouvait jadis, des métiers liés à l'agriculture (bergers, bourreliers, charrons, forgerons, ... ) ainsi qu'au bâtiment (maçons, plafonneurs, ardoisiers, ... ) des sablières, une siroperie et une blanchisserie. Le chanvre était séparé de son écorce, tissé à Warisoulx et blanchi à Liernu. Près de la ferme de la Cour, il existait autrefois une fontaine portant le nom du saint Jean, dont les eaux étaient renommées pour les maux de tête. Le grand feu organisé lors de la kermesse annuelle qui avait supprimé en 1987 faute de terrain disponible, est de nouveau allumé chaque année.
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Associations | |||||||||||
Culturelles: Amicale des 3 X 20, Confrérie du Gros Chêne, Corporation du Grand Feu.
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Histoire | |||||||||||
Au Moyen-Age, le comte de Namur possédait à Liernu tous les droits seigneuriaux et toute la justice, ainsi qu'un moulin, une brasserie, trois viviers d'une cinquantaine de bonniers et quelques cens (1289).
Aux 16e et 17e S., la Seigneurie de Liernu appartient successivement aux de Pottel, puis aux Berlo de Brus; elle est vendue le 22/09/1688 à Sigismond de Cracempach, grand mayeur de Namur; ses héritiers la revendront, à la fin du 18ème S., à Jean-Baptiste Hanolet.
En région liégeoise, on retrouve Rennechon de Lierna(u)we, descendant du seigneur de Liernu, et qui fut : - échevin de la haute cour de Jupille (mentionné en 1349, 65, 83); - échevin de la cour de Bas-Corneillon (mentionné en 1357); - échevin de la cour d'Amercoeur (mentionné en 1383); - seigneur de La Croyère (Bois d'Haine) qu'il céda à son frère en l'an 1396. Il avait épousé Ozilhe de Brialmont de Chênée (fille de Wéry le bailly de Chênée). En 1399, le comte Guillaume Il abolit la mortemain Les serfs ne peuvent pas hériter de leur terre qui revient normalement au Seigneur. et la formorture Si une personne décède sans enfants, le Seigneur peut s'approprier la moitié (si conjoint survivant) ou la totalité de ses biens., ainsi que la banalité du moulin de Renise pour les habitants de Liernu et d'Aische-en-Refail. Il y avait encore d'autres fiefs à Liernu : le manoir de la Rigauderie, cité en 1340, tenu par Jean d'Assèche, puis vendu en 1399 à un échevin de Namur, appartenait, en 1533, à Antoine de la Rigauderie; il fut saisi à la fin du 17ème S. par les créanciers et passa, au 18e S., aux Ponty (1763). Enfin, la Cour Sainte-Gertrude, ou château Sainte-Gertrude, ancienne vicomté, siège d'une Cour foncière citée dès le 15èe S. appartenait au milieu du l7e aux Looz-Corswarem; elle fut relevée en 1702, sous le nom de fief de Liernu. Liernu comptait donc deux Cours de Justice. La Haute Cour, citée dans un transport de 1290, était composée d'un mayeur et de six échevins nommés par le seigneur. En 1662, le mayeur du Feix nomme Jean Wespin à la fois comme mayeur de Liernu et de Meux. En 1764, deux échevins de la Cour de Liernu sont choisis parmi les avocats de la ville de Namur de façon à remplacer les avis demandés en rencharge aux "jurispéristes" des Cours namuroises. Au même moment, le seigneur installe à Liernu, un pilori portant ses armes.
Aux 16e, 17e et 18e S., la localité eut à souffrir des passages de troupes, des réquisitions et excès commis par les soldats (1598, 1649: fermiers pris en otages par les Hollandais; de 1689 à 1694: excès commis par les troupes de Louis XIV, 1794-1795 : réquisitions des troupes républicaines). L'église
Les fermes
La ferme de la Rigauderie
La ferme de la Natoye
Le Gros-Chêne
Ces différentes mesures permettront au chêne d'affronter les prochaines décennies. Malgré les assauts du temps, de la foudre et des hommes, l'arbre reste d'une vitalité étonnante. En automne, des glands sont récoltés et élevés en pépinière pour perpétuer cet arbre exceptionnel.
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Les informations qui précèdent ont été publiées dans le périodique "Éghezée et Vous". Elles sont reproduites ici avec l'aimable autorisation de l'éditeur.
Toutefois quelques données périmées ont été supprimées ou mises à jour par nous. |
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