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Upigny
plan Panorama
patrimoine
Upigny est séparé en deux par la Route de la Bruyère qui mène à Longchamps et a une superficie de 339 ha.
La Mehaigne et un de ses affluents, le ruisseau André, traversent le village et se rencontrent au lieu-dit "La Gothaine".

Evolution de la population
Les habitants sont appelés les Upigniens
1784: 152
1801: 140
1846: 243
1910: 269
1961: 181
1976: 205
1990: 248
1992: 242
2000: 233
2007: 245

Industries et commerces
Deux fermes anciennes la ferme St-Michel, ou ferme de la Tour, ancien siège de la seigneurie, et la ferme du Try, ont conservé des bâtiments des 17e et 18e S.
La superficie occupée par l'agriculture n'a guère varié de 1845 à 1859 (314 à308 ha). On dénombrait en 184 exploitations agricoles occupant 50 personnes; en 1895, 55 avec 81 personnes; en 1929, 49 avec 102 personnes; en 1950, 52 avec 61 personnes et en 1959, 47 exploitations.

Au début du 20e siècle, on recensait à Upigny : 5 auberges et estaminets, 2 barbiers, 4 couturières, 2 épiceries, 14 fermiers et cultivateurs, 7 menuisiers-charpentiers, 1 sellier-bourrelier et 2 tailleurs.

Aujourd'hui, on trouve à Upigny : Upignac (viande de canard), la coopérative de productions fruitières Petit, Cabrico (siège social de la coopérative de production de fromage de chèvre Dorval), les Ets Collignon (maçonnerie) et le magasin d'électricité Ganhy.

Upignac et son foie gras
Upignac, c'est le domaine des canards (une dizaine d'ha). Son berceau, la belle ferme du Try, ferme en carré édifiée à partir du 17e S., flanquée d'une élégante tourelle, où l'on pratique depuis des générations l'agriculture et l'élevage traditionnels à grande échelle puisqu'il s'agit d'un domaine de 270 ha.

En 1985, après s'être spécialisé dans le S.-O. de la France, Michel Petit décide de produire du foie gras de canard en Belgique. En 1986, le foie gras d'Upignac permet de réaliser un chiffre d'affaires de 7 millions, chiffre doublé l'année suivante : 13 millions. 29 millions en 1988 et 60 en 1989.
La famille Petit achète ses canetons âgés d'un jour en France. Des parcours aménagés sur 10 ha de terres, parsemés de plans d'eau permettent aux 15.000 canards élevés annuellement, de beaucoup marcher pour développer leur cage thoracique qui abri-tera ce volumineux foie.
Après 3 mois d'élevage, les canards sont gavés en recevant 16 kg de mais en 13 jours; leur foie passe de 50 à 450 g.
Pour obtenir son foie gras, Upignac ne gave que par petites unités (150 têtes) chez des gaveurs formés par la société mais travaillant à leur compte. Ils achètent les canards pour les gaver et les revendent à la ferme lorsque le moment de les abattre est venu.
Le canard est endormi par électronarcose, abattu, conservé 24h en chambre froide, plumé. Commence alors l'opération la plus délicate, obligatoirement manuelle : le prélèvement du foie gras, tendre, souple, fondant comme du beurre. Il sera mi-cuit et vendu sous vide. C'est donc un produit frais.

Upignac commercialise le bloc de foie gras (foie moulu) ou le foie gras au torchon (foie entier), moins fondant mais plus apprécié des connaisseurs, des magrets, des cuisses confites, des rillettes,... Au niveau de la commercialisation, la famille Petit travaille rationnellement: prospection auprès des restaurateurs, une boutique à Bruxelles, restaurant et vente à la ferme.
Des visites, accompagnées de dégustation, des installations mais aussi des cours de cuisine à l'intention des clients sont organisés. Avez-vous déjà goûté une escalope de foie gras posée sur une compote de chicons ?

Associations
Culturelles: ACRF (Action Catholique Rurale Fémi-nine), Amicale St-Pierre (3X20), CA3V , Régionale d'Horticulture.
Histoire
Etymologie
En l'an 800, Upigny était appelé Hulpiciacum.

Histoire.
Des fouilles ont permis de découvrir l'emplacement d'une villa romaine aux abords de la Route de la Bruyère ainsi que des pierres, briques et carrelage émaillé au pré "Hambenne" situé à proximité de l'église.
Un autre établissement romain certainement entouré d'une forêt, devait se trouver dans la terre dite "Spèleu" car celle-ci est marquée de taches noires résultant de feux (faudes) qui donnaient le charbon de bois dans les siècles passés. De nombreuses poteries romaines furent découvertes à cet endroit.

Upigny, ancienne dépendance de Dhuy, fut érigée en village par la loi du 31/10/1837. En 1289, le comte de Namur possède à Upigny, la taille, les droits de mortemain Les serfs ne peuvent pas hériter de leur terre qui revient normalement au Seigneur. et formorture, Si une personne décède sans enfants, le Seigneur peut s'approprier la moitié (si conjoint survivant) ou la totalité de ses biens., commands et corvées, ost Service militaire du vassal et chevauchée Obligation d'accompagner le seigneur en campagne. La justice y est tenue en fief par un vicomte.
Au 14e S. le fief comprend une maison et propriété avec tour, vivier, jardin, 3 bonniers et demi-terre, une taverne, 27 hommages et une Cour de mayeur et échevins, mais pas la haute justice.
Ce fief, dit "fief de la tour", passe aux Donglebert (1440), aux de Vaulx (fin 15e S.), puis à la famille de Whelen. Il est cédé en 1620 à Jean Gerlays qui en deviendra seigneur haut-justicier. Anobli par Philippe IV en 1623, Jean Gerlays sera, en 1628, président du Conseil Provincial de Namur.
Son fils Jean, vicomte d'Upigny, eut 12 enfants dont plusieurs lui succédèrent à tour de rôle jusqu'en 1710. Tous étant morts sans descendance, la seigneurie fut cédée à un cousin, Jean-Charles de Gerlays, seigneur de Corbion (Luxembourg), qui fut créé vicomte puis devint membre de l'Etat noble aux Etats de Namur.

La paroisse.
L'église St-Pierre dont la construction actuelle remonte au 18e S., était le siège d'une paroisse de l'évêché de Liège. Elle fut attribuée au diocèse de Namur en 1561.
Un mémorial en calcaire bleu du seigneur Wibert de Veyne (mort en 1575) et de son épouse, Antoinette de Marbais, est scellé dans le pavement de la nef droite.
Plus d'infos sur la paroisse.

Les fermes
A l'entrée d'Upigny, se situe la ferme Pailhe datant des 17e et 18e S. La maison contient un grand four à pain.
Après la maison Pailhe, se dresse la grande ferme carrée du Try, siège de la société Upignac, réputée pour son foie gras.
En continuant vers l'église, on passe devant la ferme St-Michel ou de la Tour, reconstruite en 1749 et dont le corps de logis fut bien restauré. Le vaste quadrilatère qui contenait autrefois un bétail nombreux a été transformé en salle de réception et porte aujourdhui le nom de "Clos St-Michel". Elle est très demandée, puisque rien que par le "bouche-à-oreilles" elle est retenue un an d'avance.
Un peu plus loin, après l'église, est localisée la ferme Bodart, du nom des anciens locataires. Le corps de logis est situé en face : une maison de maître, datant de 1815. Une chapelle mesurant ± 4 m de haut est intégrée dans le mur d'enceinte et renferme une statue de la Vierge.


Les informations qui précèdent ont été publiées dans le numéro 17 (juin 1992) du périodique "Éghezée et Vous". Elles sont reproduites ici avec l'aimable autorisation de l'éditeur.
Toutefois quelques données périmées ont été supprimées ou mises à jour par nous.
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